diumenge, 26 de gener del 2014

Barbara


   Fa molts anys, a la Universitat, Gabriel Ferrater recordava que un dia el poeta Carles Riba li havia explicat com, en un instant,  s’ havia inspirat per descriure una imatge que després va plasmar en un dels seus versos.
   De vegades, en la nostra memòria, les imatges s’agrupen en sinèrgies que ens ajuden a entendre el món i enriqueixen el nostre coneixement.
   De vegades, associem noms i creem sinèrgies, amb base filològica certa o incerta, però sempre respectant i estimant.
BARBARA
Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là
Et tu marchais souriante
Épanouie ravie ruisselante
Sous la pluie
Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest
Et je t'ai croisée rue de Siam
Tu souriais
Et moi je souriais de même
Rappelle-toi Barbara
Toi que je ne connaissais pas
Toi qui ne me connaissais pas
Rappelle-toi
Rappelle-toi quand même ce jour-là
N'oublie pas
Un homme sous un porche s'abritait
Et il a crié ton nom
Barbara
Et tu as couru vers lui sous la pluie
Ruisselante ravie épanouie
Et tu t'es jetée dans ses bras
Rappelle-toi cela Barbara
Et ne m'en veux pas si je te tutoie
Je dis tu à tous ceux que j'aime
Même si je ne les ai vus qu'une seule fois
Je dis tu à tous ceux qui s'aiment
Même si je ne les connais pas
Rappelle-toi Barbara
N'oublie pas
Cette pluie sage et heureuse
Sur ton visage heureux
Sur cette ville heureuse
Cette pluie sur la mer
Sur l'arsenal
Sur le bateau d'Ouessant
Oh Barbara
Quelle connerie la guerre
Qu'es-tu devenue maintenant
Sous cette pluie de fer
De feu d'acier de sang
Et celui qui te serrait dans ses bras
Amoureusement
Est-il mort disparu ou bien encore vivant
Oh Barbara
Il pleut sans cesse sur Brest
Comme il pleuvait avant
Mais ce n'est plus pareil et tout est abimé
C'est une pluie de deuil terrible et désolée
Ce n'est même plus l'orage
De fer d'acier de sang
Tout simplement des nuages
Qui crèvent comme des chiens
Des chiens qui disparaissent
Au fil de l'eau sur Brest
Et vont pourrir au loin
Au loin très loin de Brest
Dont il ne reste rien.

......Recitat per Serge Reggiani, Yves Montand i d’ altres. Musicat per Joseph Kosma. Tema de magnífics films.


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VERCORS.
   Fins que no vam conèixer Gilbert Durand, Vercors era  només un pseudònim i el llibre “El silenci del mar” que es citava a classe, traduït i publicat el 1947 en català,  després de la supressió d’aquesta llengua. Fou reeditat a Barcelona el 1978 (castellà) i el 1987 (català).
   Basarab Nicolescu comunica el traspàs de Gilbert Durand a: René Barbier.— “La mort de Gibert Durand”.

Gilbert Durand (1921-2012) était un universitaire français connu pour ses travaux sur l’imaginaire et la mythologie.

Il était membre fondateur du CIRET et un fidèle sans faille de la transdisciplinarité.

Agrégé de philosophie, successivement professeur de philosophie de 1947 à 1956, professeur titulaire et professeur émérite de sociologie et d’anthropologie à Grenoble II, disciple de Gaston Bachelard, d’Henry Corbin, de Stéphane Lupasco et de Carl Gustav Jung, maître de Michel Maffesoli, Gilbert Durand a été le cofondateur - avec Léon Cellier et Paul Deschamps en 1966 - et le directeur du Centre de recherche sur l’imaginaire, noyau d’un réseau international de plus d’une soixantaine de laboratoires, et membre du Cercle Eranos et ancien résistant du Vercors.


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François Vignale.—“Et vous, Vercors...Diffusion du “Silence de la mer”...”.- 2 décembre 2012.

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Parc regional de Vercors.
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Ressenya de: Ricardo Marín Ruiz.—Tres visiones de España durante la guerra civil : [André Malraux, George Orwell, Ernest Hemingway]. – (La bibliografia cita M. Eliade, G. Durand, C. G. Jung, P. Brunel).
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Alain Verjat Massmann.—La guerre a-t-elle- un sens ?. Saint-Exupéry en Espagne.— En: Literatura y guerra civil : Influencias de la guerra de España en las letras francesas e hispánicas : Actas del Coloquio internacional...eds.  Àngels Santa.--  Lleida : Facultad de Letras ; Barcelona : Universidad de Barcelona : PPU, 1988.—P. 27-41.
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 Vicenç Allué.—El Servei de Biblioteques del Front: epopeia cultural del segle XX.
El "Bibliobús del Servei de Biblioteques al Front" que portava llibres als soldats durant la guerra, a finals de gener de 1939, va fer molts viatges i va portar el filòleg Pompeu Fabra, la novel·lista  Mercè Rodoreda, el poeta Joan Oliver, Anna Murià i d’ altres escriptors de la “Institució de les Lletres Catalanes” a l’ exili, a la frontera amb França, on van continuar la seva obra literària. 
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De vegades, acabada la barbàrie, la misèria, el treball, les il·lusions  creatives i la vida quotidiana  agermanen els homes i fan redreçar un poble, una cultura i una llengua.
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